Réaliser la déclaration de son Déficit foncier
NEUTRALISEZ VOS IMPOTS AVEC LE DEFICIT FONCIER
En savoir plus sur le mécanisme du déficit foncierLorsque vous investissez dans l’immobilier locatif, vous pouvez bénéficier d’un certain nombre d’avantages fiscaux, notamment le déficit foncier. Cette stratégie permet de déduire les charges liées à la location de votre bien immobilier de vos revenus fonciers, voire de vos revenus globaux. La déclaration du déficit foncier se fait en plusieurs étapes, et doit respecter certaines règles et délais. Il est important de bien comprendre cette stratégie fiscale avant de l’appliquer, et de conserver tous les justificatifs nécessaires pour faire valoir vos droits. En cas de doute ou d’erreur, n’hésitez pas à faire appel à nos services ou à un conseiller en gestion de patrimoine pour vous accompagner dans vos démarches.Mais à quel moment devez-vous déclarer votre déficit foncier ? Dans cet article, nous allons répondre à cette question en détail.
Comprendre le déficit foncier
Avant d’aborder la question de la déclaration du déficit foncier, il convient de bien comprendre cette stratégie fiscale. Le déficit foncier correspond à la différence entre les charges liées à la location d’un bien immobilier (travaux de rénovation, intérêts d’emprunt, frais de gestion, etc.) et les revenus fonciers perçus. Ce déficit peut être imputé sur les revenus fonciers des dix années suivantes, voire sur les revenus globaux dans certaines conditions.
Les différentes étapes de la déclaration du déficit foncier
La déclaration du déficit foncier se déroule en plusieurs étapes. Tout d’abord, il convient de déclarer les charges liées à la location de votre bien immobilier sur votre déclaration de revenus. Pour cela, vous devez remplir la partie de la déclaration relative aux revenus fonciers. Vous y indiquerez le montant des loyers perçus, ainsi que celui des charges déductibles (travaux, intérêts d’emprunt, etc.).
Ensuite, vous devrez déclarer le montant du déficit foncier sur une déclaration spécifique. Cette déclaration doit être jointe à votre déclaration de revenus, et doit contenir toutes les informations relatives aux charges et aux travaux réalisés.
Enfin, si le montant de votre déficit foncier dépasse celui de vos revenus fonciers, vous pouvez l’imputer sur vos revenus globaux, dans la limite de 10 700 euros. Pour cela, vous devez remplir la partie de la déclaration relative aux réductions d’impôts et crédits d’impôt, en indiquant le montant du déficit foncier à imputer.
Déclarer son déficit foncier l’année suivante
La déclaration du déficit foncier se fait en général l’année suivant celle où vous avez engagé les dépenses. En d’autres termes, si vous avez réalisé des travaux en 2022, vous pourrez déclarer le déficit foncier correspondant sur votre déclaration de revenus de l’année 2023. Il est donc important de bien conserver les justificatifs de toutes les charges que vous avez engagées.
Les exceptions à la règle
Il existe toutefois quelques exceptions à cette règle. Si vous avez engagé des charges importantes en fin d’année, vous pouvez les déclarer dès l’année suivante, même si les travaux ne sont pas encore terminés. Cela peut être intéressant si vous avez besoin de déduire ces charges de vos revenus fonciers au plus vite.
De même, si vous avez acquis un bien immobilier en cours d’année, vous pouvez déclarer le déficit foncier correspondant dès l’année suivante. Enfin, si vous avez opté pour le régime réel d’imposition, vous pouvez déclarer vos charges tout au long de l’année, sans attendre la fin des travaux.
Les conséquences d’une erreur de déclaration
Il est important de bien respecter les délais et les règles de déclaration du déficit foncier, sous peine de se voir appliquer des pénalités et des intérêts de retard. En cas d’erreur ou d’omission, vous pouvez rectifier votre déclaration en déposant une déclaration rectificative dans les trois ans qui suivent la date limite de dépôt de votre déclaration de revenus.