L’investissement locatif peut être un moyen rentable de générer des revenus passifs à long terme tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants. L’un de ces avantages fiscaux est le déficit foncier, qui permet aux propriétaires immobiliers de déduire de leur revenu global les travaux effectués sur leur bien locatif. Dans cet article, nous allons explorer les travaux pris en compte en déficit foncier.
NEUTRALISEZ VOS IMPOTS AVEC LE DEFICIT FONCIER
En savoir plus sur le mécanisme du déficit foncier
Qu’est-ce que le déficit foncier ?
Le déficit foncier est un dispositif fiscal qui permet aux propriétaires immobiliers de déduire de leur revenu global les charges foncières liées à la rénovation ou à l’amélioration de leur bien locatif. Il s’agit d’une déduction fiscale particulièrement avantageuse, car elle permet de réduire significativement la charge fiscale des propriétaires immobiliers qui investissent dans des travaux de rénovation ou d’amélioration de leur bien locatif. Le déficit foncier est donc une option intéressante pour les propriétaires immobiliers qui cherchent à optimiser la rentabilité de leur investissement immobilier tout en réduisant leur charge fiscale.
Les travaux éligibles au déficit foncier
Tous les travaux effectués sur un bien locatif ne sont pas éligibles au déficit foncier. En général, seuls les travaux de rénovation et d’amélioration sont pris en compte. Les travaux d’entretien courant, tels que la peinture, les petits travaux de réparation et le remplacement des équipements usagés, ne sont pas éligibles au déficit foncier.
Les exemples de travaux pris en compte en déficit foncier
Voici une liste de travaux éligibles au déficit foncier :
- Travaux de rénovation énergétique, tels que l’isolation thermique, le remplacement de fenêtres, le changement de chaudière, etc.
- Travaux de rénovation structurelle, tels que la rénovation de la toiture, la réparation des murs porteurs, etc.
- Travaux de rénovation esthétique, tels que la rénovation de la salle de bains, la réfection de la cuisine, etc.
- Travaux d’agrandissement, tels que la création d’une nouvelle pièce, la surélévation de la toiture, etc.
- Travaux de rénovation destinés à améliorer l’accessibilité, tels que l’installation d’un ascenseur, la création d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, etc.
Ces exemples de travaux ne sont pas exhaustifs et il existe de nombreuses autres rénovations éligibles au déficit foncier. Cependant, il est important de noter que les travaux doivent être réalisés dans le respect des normes en vigueur et doivent être destinés à améliorer la qualité du bien locatif.
Les travaux exclus du déficit foncier
Certains travaux ne sont pas éligibles au déficit foncier. Les travaux exclus du dispositif sont principalement ceux qui ne sont pas considérés comme des travaux de rénovation ou d’amélioration du bien locatif. Ainsi, les travaux de construction, d’agrandissement ou de reconstruction ne sont pas pris en compte dans le cadre du déficit foncier. Les travaux de décoration, d’aménagement intérieur, d’ameublement ou de création de jardins sont également exclus du dispositif. En effet, ces travaux ne sont pas considérés comme des travaux de rénovation ou d’amélioration, mais plutôt comme des dépenses courantes d’entretien et de décoration. De même, les travaux d’entretien courant, tels que les réparations de fuites d’eau, le remplacement de vitres cassées ou la réparation de petits dégâts ne sont pas éligibles au déficit foncier. Ces travaux sont considérés comme des charges courantes d’entretien du bien locatif. Vous devez donc bien distinguer les travaux éligibles du déficit foncier des dépenses courantes d’entretien et de décoration. Les travaux éligibles doivent être réalisés dans le but de rénover ou d’améliorer le bien locatif, et doivent être effectués par des professionnels. Les travaux exclus du déficit foncier sont principalement les travaux de construction, d’agrandissement ou de reconstruction, les travaux de décoration, d’aménagement intérieur, d’ameublement ou de création de jardins, ainsi que les travaux d’entretien courant. Il est donc important de bien distinguer les travaux éligibles du déficit foncier des dépenses courantes d’entretien et de décoration, et de faire appel à des professionnels pour réaliser les travaux éligibles.
Comment bénéficier du déficit foncier ?
Le déficit foncier peut être bénéfique pour réduire l’impôt sur le revenu en cas d’investissement locatif. Si les charges liées à un bien immobilier loué non meublé dépassent les recettes locatives, cela crée un déficit foncier qui peut être déduit de votre revenu global pour réduire votre impôt sur le revenu. Cependant, le montant maximum déductible est de 21 400 euros par an, et seules certaines charges sont déductibles comme les réparations et les coûts administratifs. Pour bénéficier du déficit foncier, il est possible d’investir dans un bien à rénover, mais les travaux doivent être déductibles et ne pas changer la structure du bien. Les dépenses déductibles excédant la limite de 21 400 euros peuvent être déduites des revenus locatifs pendant 10 ans. Il est nécessaire de choisir le régime réel et de déclarer les revenus fonciers pour bénéficier du déficit foncier. Enfin, le bien doit être destiné à un usage d’habitation et être loué jusqu’au 31 décembre de la troisième année qui suit celle de l’achèvement des travaux pour générer un déficit foncier.
Le déficit foncier est un avantage fiscal important pour les propriétaires immobiliers qui souhaitent améliorer leur bien locatif tout en réduisant leur charge fiscale. Les travaux éligibles comprennent les travaux de rénovation et d’amélioration, mais il est important de respecter certaines règles pour en bénéficier. En faisant appel à un expert-comptable ou à un conseiller en gestion de patrimoine, les propriétaires peuvent optimiser l’utilisation du déficit foncier et éviter les erreurs qui pourraient être préjudiciables sur le plan fiscal.