Investir dans un bien à rénover et y réaliser des travaux (réparation, rénovation et entretien, mise aux normes) est une excellente façon d’optimiser sa fiscalité.

Le Déficit Foncier obtenu lorsque les charges sont supérieures aux revenus locatifs est considéré en effet comme une charge déductible des revenus fonciers. Lorsque les charges sont supérieures aux recettes locatives, le déficit foncier peut s’imputer sur le revenu global (salaires, pensions de retraites…) dans la limite de 10 700 euros par an et en complément des niches fiscales traditionnelles.

Si le déficit foncier est supérieur à 10 700 euros par an, les sommes sont reportables sur les revenus fonciers des 10 années qui suivent.

Bon à savoir : le dispositif du déficit foncier présente en outre l’avantage considérable de pas être soumis au plafonnement global des niches fiscales à 10 000 euros de réduction d’impôt par an.

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Entretenir son bien immobilier ancien en y effectuant des travaux de réparation, de remise aux normes ou de rénovation tout en profitant du mécanisme du déficit foncier maximise l’attrait du logement auprès des locataires et optimise les recettes locatives. Cela contribue, de même, à la valorisation de votre actif dans la perspective de sa revente.

Créer un déficit foncier permet ainsi de diminuer les revenus fonciers soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux de 17,2%.

En toute logique, le gain est d’autant plus important que le contribuable est soumis à un taux marginal d’imposition élevé. Dans tous les cas, le propriétaire doit louer son bien au minimum jusqu’au 31 décembre de la troisième année suivant l’imputation du déficit pour profiter pleinement des atouts fiscaux du déficit foncier.

Bon à savoir : Les intérêts de votre crédit immobilier peuvent être déduit de vos revenus fonciers, uniquement si l’emprunt est affecté à l’achat de votre bien immobilier.